Dépistage de la rétinopathie diabétique par lecture différée de photographies du fond d’œil
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La Haute Autorité de Santé a été sollicitée pour établir des « Recommandations pour le dépistage et le suivi de la rétinopathie diabétique par photographies du fond d’œil dans la priorité n° 7 du plan national d’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de maladies chroniques », permettant de préciser les modalités de réalisation du dépistage de la rétinopathie diabétique.
Il s’agit d’une demande de la Direction générale de la santé conjointe avec 6 organisations : une association de professionnels de santé, l’Alfediam/SFD (Association de langue française pour l’étude du diabète et des maladies chroniques / Société Francophone du Diabète) ; trois syndicats de professionnels de santé, médecins généralistes (UNOF, Union nationale des omnipraticiens de France), orthoptistes (SOF, Syndicat des orthoptistes de France), ophtalmologistes (SNOF, Syndicat national des ophtalmologistes de France) ; une association de patients, l’AFD (Association française des diabétiques) et une association de professionnels médicaux et paramédicaux impliqués dans les réseaux, l’ANCRED (Association nationale de coordination des réseaux diabète).
Plusieurs questions ont été initialement envisagées dans la saisine : quels patients dépister et à quel rythme ? Que doit comprendre un tel examen ? Qui peut réaliser la photographie ? À quel rythme doivent être réalisées la lecture et l’interprétation des images par un ophtalmologiste ?
Quel devrait être le délai de prise en charge au constat des lésions ? Quels indicateurs d’évaluation pourraient être envisagés ?